Surveillance des eaux de baignade

Conformité des eaux de baignades

La directive du parlement européen et du conseil du 15 février 2006 réglemente la surveillance et le classement, la gestion et la fourniture au public d’informations.

Les eaux de qualité excellente, bonne et suffisante sont conformes à la directive. Les eaux de qualité insuffisante peuvent rester temporairement conformes à la directive si des mesures de gestion sont prises telles que : l’identification des causes de cette mauvaise qualité, des mesures pour réduire la pollution, l’interdiction ou l’avis déconseillant la baignade.

Cependant, si la qualité des eaux est de qualité insuffisante pendant 5 années à la suite, une interdiction ou à un avis déconseillant la baignade de manière permanente doit être prononcée et il est considéré que ces eaux sont définitivement non conformes.

Enfin, la directive fixe comme objectif à la fin de l’année 2015 d’atteindre pour toutes les eaux une qualité au moins suffisante.

Interprétation des résultats – classement glissant sur 4 années établi de manière statistique

Surveillance uniquement lors de la saison balnéaire du 15 juin au 15 septembre (13 semaines)

Des évaluations de la qualité des eaux de baignade sont réalisées :
a) pour chaque eau de baignade ;
b) à l’issue de chaque saison balnéaire ;
c) sur la base de l’ensemble des données relatives à la qualité des eaux de baignade recueillies pour cette saison balnéaire et au cours des trois saisons balnéaires précédentes

Mesures d’interdiction de baignade

Il appartient au maire d’interdire ou de limiter la baignade par la prise d’un arrêté municipal en cas de danger ou de contamination des eaux et de prendre les mesures d’information du public appropriées.

Le préfet peut se substituer au maire si nécessaire, en particulier lorsque des contaminations touchent plusieurs communes.

Interdiction temporaire préventive en cas de pollution, même sans analyse

Pour les zones connues comme étant vulnérables ou sur la base des conclusions du « profil » de baignade, les maires peuvent également avoir recours à des interdictions préventives, sans réalisation d’analyses, pour anticiper une pollution prévisible suite à un évènement particulier (orage, dysfonctionnement d’une station d’épuration d’eaux usées, …).
Cette mesure permet de prévenir ainsi le risque d’exposition des baigneurs à l’éventuelle pollution.

Les bactéries recherchées en laboratoire sont :

– les Escherichia coli : germe de la famille des coliformes fécaux, indicateur d’une contamination de l’eau par des excréments)

– les entérocoques intestinaux : germes présents dans les intestins des animaux à sang chaud. Leur présence dans l’eau en nombre élevé est un indicateur d’une contamination de l’eau par des excréments ainsi que la présence possible d’autres germes porteurs de maladies

Source : https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/escherichia-coli

Escherichia coli (E. coli) est une bactérie qui s’établit dans le tube digestif de l’homme et des animaux à sang chaud. La majorité des souches de E. coli sont inoffensives, quelques-unes seulement sont pathogènes. C’est le cas des souches de E. coli dites entérohémorragiques (ECEH). Ces dernières provoquent des diarrhées sanglantes et produisent une puissante toxine à l’origine du syndrome hémolytique et urémique (SHU). Régulièrement, des souches d’ECEH sont la cause d’intoxications alimentaires via la consommation de produits animaux mal cuits ou consommés crus. Les fruits et les légumes frais, ayant été en contact avec ces souches peuvent être également à risque

Symptômes de l’infection

Les symptômes provoqués par ECEH (E. coli entérohémorragiques) apparaissent entre 3 et 8 jours après l’infection. Il s’agit de douleurs abdominales et de diarrhées, lesquelles peuvent évoluer vers des formes sanglantes (colites hémorragiques). Des vomissements et de la fièvre peuvent aussi survenir.

Parallèlement, les toxines produites par ECEH (appelées shiga-toxines en raison de leur ressemblance avec celles produites par Shigella dysenteriae ou Bacille de Shiga) détruisent la paroi des vaisseaux sanguins et causent des problèmes de coagulation ainsi que d’hypertension artérielle. Chez 10% des personnes infectées, la dissémination des Shiga-toxines provoque un syndrome hémolytique et urémique (SHU), mortel dans 3 à 5% des cas. Ce dernier est caractérisé par une atteinte de la fonction rénale et par une baisse de la concentration des cellules sanguines (globules rouges et plaquettes). Un quart des personnes souffrant de SHU développe aussi des complications neurologiques qui peuvent aboutir à un état de coma.

Exemple de la plage de Tréompan à Ploudalmézeau

Tréompan
Classement 2018
Classement des plages de Ploudalmézeau

Le classement de 2018 prendra en compte toutes les analyses de 2015 à 2018.

Téléchargements

Directive 2006/7/CE du parlement européen et du conseil du 15 février 2006 concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade et abrogeant la directive 76/160/CEE

Site Baignades du Ministère des affaires sociales et de la santé

Nous avons compilé l’ensemble des classements des plages de nos communes, depuis 2015 à 2019. Seules les plages de Landunvez sont référencées pour l’instant : les autres seront archivées prochainement.