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Les vœux de l’AEPI pour 2021

Au nom du Conseil d’Administration de l’AEPI, je vous adresse tous mes vœux pour l’année qui vient de commencer. Que 2021 vous garde en bonne santé, qu’elle soit une année riche de rencontres et d’amitié, une année heureuse pour vous et ceux qui vous sont chers.

Notre motivation pour la défense de l’environnement, de la biodiversité, de nos magnifiques paysages et de la qualité de nos eaux de baignade reste entière. C’est par la vigilance et la persévérance que nous ferons bouger les lignes.

Sur le thème de l’eau et l’assainissement, en 2020, nous avons pu organiser avec succès juste avant le premier confinement deux réunions publiques.

Notre objectif était d’alerter la population sur le prix exorbitant de l’eau et d’apporter des directions de travail pour le faire baisser.

Nous avons avancé 6 propositions :

1 / Réouverture du captage de Queleret ;
2/ Mise en place des périmètres de protection des captages d’eau potable (obligatoires mais non réalisés depuis 30 ans) ;
3/ Se fixer un objectif d’acheter moins de 50% de notre eau à l’extérieur (contre 80% actuellement) ;
4/ Revoir la logique tarifaire (en particulier supprimer la première tranche des 5 M3 d’assainissement, facturée 60 € !) ;
5/ Réduire les délais de convergence (annoncés à 25 ans) des écarts de tarifs entre les communes de la CCPI ;
6/ Ouvrir aux usagers et associations les commissions de travail sur l’Eau au sein de la CCPI.

Les élus présents n’ont malheureusement pas tenu leurs promesses de concertation et de participation aux travaux communautaires, pas plus que la CCPI n’a accepté de répondre à nos questions, ni de nous communiquer des documents pourtant normalement accessibles au citoyen sur simple demande. Nous nous voyons donc dans l’obligation de saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, ce qui est regrettable.

Par ailleurs le vote du prix de l’eau pour 2021 a montré que les écarts de tarification entre les communes continuent à augmenter, tout comme les prix toujours prohibitifs à Landunvez, Porspoder et Lanildut. Cela ne nous empêche pas de poursuivre nos travaux et de préparer différentes actions sur ces sujets.

Des groupes de travail fonctionnent, en liaison avec Eau et Rivières de Bretagne et l’APPCL sur des thèmes comme la gouvernance et l’extension du Parc Naturel Marin d’Iroise. A ce sujet, nous avons signé un courrier commun avec ces associations pour demander une extension du périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise vers les Abers. Nous étudions également la gestion et l’exploitation des algues dans ce même parc marin. 

Nous avons réussi, avec l’APPCL, à bloquer les travaux de détournement vers Lanildut des eaux usées traitées à la station d’épuration de St Dénec initiés par la CCPI. Ils avaient pour conséquence de déplacer la pollution d’un endroit pour la transporter dans l’autre, à grands frais.  Des solutions alternatives existent, ne portant pas atteinte à l’environnement : nous les avons proposées.

Eaux de baignades : la presse locale et nationale s’est largement fait l’écho de la plainte déposée conjointement par Eau et Rivières de Bretagne, APPCL et AEPI auprès de la commission européenne pour manquement au droit de l’Union Européenne. En effet, l’Etat persiste à considérer la pluie comme un facteur de pollution et à fermer les plages concernées sans véritablement chercher à résorber la cause de ces pollutions bactériologiques.

Nous avions le projet d’organiser à nouveau une réunion publique à la fin de ce mois de janvier. Le COVID nous en empêche. Néanmoins nous allons poursuivre nos actions.

Très cordialement,

Jacqueline Rolland, présidente d’AEPI

Le 12 janvier 2021

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